Nouveau cadre de coopération de la branche Autonomie : l’interopérabilité des SI parmi les priorités

24 novembre 2022
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24 novembre 2022

« Optimiser les échanges d’informations pour faciliter l’accès aux droits et la fluidité des parcours par l’usage des systèmes d’information (IA) de la branche » : Il s’agit de l’une des 11 priorités stratégiques du nouveau cadre de coopération de la branche Autonomie (CNSA et ses partenaires de l’écosystème), présenté le 16 novembre 2022 par la CNSA dans le cadre d’une web-conférence, au cours de laquelle est notamment intervenu le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées Jean-Christophe Combe.Au service de ces 11 priorités, 6 valeurs et 6 principes d’action (détaillés ci-après), dont « partager les données », soit « promouvoir l’interopérabilité des SI et les échanges entre acteurs et travailler à la mise à disposition croisée et à la remontée des données en temps réel ».
La CNSA doit revoir les coopérations avec les acteurs locaux
Créée en mai 2005, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie est depuis le 1er janvier 2021 gestionnaire de la branche Autonomie de la Sécurité sociale. Dans ce cadre, elle doit revoir son fonctionnement et les coopérations avec les acteurs locaux :• ARS ;• départements ;• maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ;• maisons départementales de l’autonomie (MDA).Après un an de travail commun avec ses partenaires historiques et sans omettre de regarder les modèles étrangers, la CNSA présente un nouveau cadre de coopération pour la mise en place du service public de l’autonomie.
« Construire des parcours avec et pour les personnes »
« Les politiques sont souvent conçues autour de dispositifs, que chacun s’efforce de décliner dans son territoire, et qui font perdre de temps en temps la vision globale et la cohérence », relève la directrice générale de la CNSA Virginie Magnant, intervenue lors de la conférence. Pour l’avenir, « il y a une forme de pivotement à faire, estime-t-elle : il faut moins concevoir des dispositifs que nous assurer que nous partageons quelques objectifs et laisser la plus grande latitude aux acteurs dont c’est le job, en leur donnant des outils pour construire des parcours avec et pour les personnes là où elles vivent ».Le nouveau cadre de coopération s’attache à définir les relations entre la caisse et les acteurs de terrain qui doivent construire le service public de l’autonomie car « une branche, ce n’est pas juste une structure nationale, c’est une structure nationale et des acteurs locaux », souligne Virginie Magnant.