Dans une nouvelle étude, Siemens Financial Services (SFS) établit un lien entre la demande de soins et les ressources disponibles ainsi que les résultats obtenus par les résultats des patients, obtenant ainsi un « indicateur de valeur des soins de santé », qui offre « une image comparative simple des systèmes de soins du monde entier », synthétise l’entreprise sur son site web.
« Une reconnaissance de la valeur des medtech numériques »
« De nouveaux modes de réflexion sur les systèmes de santé sont proposés, qui considèrent les soins de santé comme un « investissement » générant des rendements de façon concomitante (« valeur »), contextualise Thierry Fautré, président de SFS France, dans une tribune transmise le 3 novembre 2021 à Health & Tech Intelligence (intégralité de la tribune ci-dessous). Cette évolution s’accompagne d’une plus grande reconnaissance de l’importance et de la « valeur » des technologies médicales numériques, tant en termes de productivité et de précision que de rapidité des diagnostics, d’aide automatisée, d’amélioration du pronostic que d’une sécurité accrue pour le personnel de santé dans le cadre de la pandémie. La grande difficulté reste toutefois de rendre cet investissement financièrement viable. »
Des ensembles de données compilées par les autorités de 14 pays
Le document de Siemens Financial Services « modélise le niveau des fonds qui peuvent être libérés par le financement intelligent – plutôt que d’être « gelés » et rendus illiquides s’ils sont appliqués à des achats de technologie purs et simples », explique Thierry Fautré. SFS a établi un modèle stratégique, « qui indique la valeur relative des systèmes de santé des différents pays et son évolution dans le temps » et qui intègre le contexte nécessaire pour « l’analyse du rôle de la smart finance dans l’acquisition de technologies nouvelle génération financièrement viables permettant de générer de la valeur ».En collaboration avec plusieurs hauts responsables et et consultants dans le secteur des soins de 14 pays, SFS a construit un modèle indicatif de pression sur les ressources et de pronostic du patient dans chaque pays. Les résultats ont été publiés pour la première en 2018 : ils ont été actualisés en 2020 et publiés dans cette nouvelle étude. « Délibérément simple et transparent, le modèle repose sur des ensembles de données compilées par les autorités de chaque pays et d’autres bases de données », souligne Thierry Fautré.