Mercato : Thibaut Zaccherini nommé vice-président du CEPS en charge du médicament
À compter du 1er juillet 2025, Thibaut Zaccherini exercera pour trois ans la vice-présidence du comité économique des produits de santé, instance clé de la régulation des prix et du remboursement des médicaments, selon un arrêté publié au Journal officiel.
Publié au Journal officiel du 1er juillet, le gouvernement nomme Thibaut Zaccherini vice-président du comité économique des produits de santé (CEPS), en charge du médicament, pour une durée de trois ans à partir du 1er juillet 2025. Le texte a été signé par la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que les ministres délégués chargés de la Santé, de l’Accès aux soins, des Comptes publics et de l’Industrie et de l’Énergie.
Un expert en santé publique au cœur des politiques ministérielles
Thibaut Zaccherini est un haut fonctionnaire français spécialisé dans les politiques de santé, l’accès au marché des médicaments et l’innovation en santé publique. Docteur en pharmacie et titulaire d’un Master 2 en market access et évaluation médico-économique de l’Université Paris-Saclay, il commence sa carrière comme économiste de la santé chez Roche avant de rejoindre le Comité économique des produits de santé (CEPS). Il intègre ensuite le cabinet ministériel en décembre 2020 en tant que conseiller chargé des produits et industries de santé, puis évolue vers des responsabilités élargies à la recherche, l’innovation et au numérique en santé.
Réguler le prix des médicaments dans un contexte budgétaire tendu
Institué par l’article L. 162-17-3 du Code de la sécurité sociale, le CEPS négocie et fixe les prix des médicaments et dispositifs médicaux pris en charge par l’assurance maladie. Il contribue à la soutenabilité des dépenses de santé tout en assurant l’accès des patients aux innovations thérapeutiques.
Cette nomination intervient alors que le secteur pharmaceutique se trouve confronté à des enjeux de régulation des prix dans un contexte de tension budgétaire, tout en intégrant l’arrivée de nouvelles thérapies et le développement des stratégies industrielles autour de la souveraineté sanitaire.