Jean-Baptiste Lapeyrie dirigera l’ANS par intérim, accompagné d’Aliénor Courvalin
Jean-Baptiste Lapeyrie va prendre la direction générale par intérim de l’Agence du numérique en santé, dans l’attente du successeur d’Annie Prévot. Actuellement directeur de l’expertise, de l’innovation et de l’international, Il sera secondé par Aliénor Courvalin, secrétaire générale de l’agence, qui agira comme « binôme ».
Jean-Baptiste Lapeyrie est ingénieur de formation, diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications (ENST, Paris), où il s’est spécialisé dans les systèmes d’information et les technologies de l’information. Il débute sa carrière dans le secteur public, où il occupe pendant plusieurs années des fonctions au sein du ministère de la Justice, notamment comme adjoint au directeur des systèmes d’information. Il y développe son expertise dans la conduite de projets et le pilotage de systèmes numériques critiques pour le service public.
Il rejoint ensuite la Délégation ministérielle au numérique en santé, où il est en charge de projets structurants tels que le programme « Ségur numérique » et le développement du dispositif CaRE, contribuant à la transformation numérique du système de santé français, notamment sur les volets interopérabilité, cybersécurité et accompagnement des acteurs de terrain.
En septembre 2023, il intègre l’Agence du Numérique en Santé (ANS) en tant que directeur de l’expertise, de l’innovation et de l’international. À ce poste, il pilote la régulation du numérique en santé, le développement des référentiels d’interopérabilité et de sécurité, ainsi que les activités du CERT Santé, tout en accompagnant l’écosystème HealthTech dans ses démarches de conformité et d’innovation.
« dessiner l’ANS de demain »
Parmi les priorités de la direction intérimaire figure une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) pour « dessiner l’ANS de demain, définir ses missions, ses moyens et le périmètre associé », selon Hela Ghariani. L’annonce a été faite le 24 juin par la Déléguée au numérique en santé lors du 13ᵉ Conseil du numérique en santé au ministère de la santé.
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale consacrée au Ségur du numérique en santé, David Sainati, coresponsable de la DNS, avait alerté sur une possible perte de 30 % à 40 % des capacités de fonctionnement et d’intervention de l’ANS en cas de non-renouvellement des financements du Ségur.